ASSOCIATION DES PILOTES D'AVIONS DE FORMULES
GO FAST, FLY LOW, TURN LEFT ....
Venez découvrir les courses de pylônes, en France, ....
...et pourquoi pas développer ensemble cette activité.
| L'APAF est une association loi 1901, créée en 1976, dont le but est de promouvoir et développer les courses de pylônes, en privilégiant la convivialité et la sécurité, à la compétition et au risque. |
PRINCIPE D'UNE COURSE DE PYLÔNES
| Le principe d'une course de pylônes est simple. Une course compte en général 3 manches. A l'issue d'une phase de qualification qui permet de déterminer la grille de départ de la première manche, les avions (8 maximums) s'élancent ensemble depuis la piste de décollage pour effectuer un nombre déterminé de tours de circuit (un hexagone de 5 km de circonférence), à très basse hauteur. Le nombre de tours à parcourir varie de 5 à 8, avant de voir le drapeau à damier signaler la fin d'une manche. L'avion (racer) qui arrive le premier a gagné la manche (sous réserve qu'il n'ait pas de pénalité suite au non respect d'une règle). Le principe est identique pour les 2 manches suivantes. La grille de départ dépend du résultat de la manche précédente. Des points sont attribués à chaque avion en fonction de son classement à chaque manche. L'avion qui a le plus de points à l'issue des 3 manches est le vainqueur. |
2 CLASSES POSSIBLES D'AVIONS
LES FORMULES 1
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La classe d'avions "Formule 1" répond à des critères définit dans les années 1950 aux Etats-Unis et repris ensuite dans les années 1970 par la FAI (Fédération Aéronautique Internationale), l' IF1 Association (International Formula 1 association - USA), la FARA (Formula 1 Air Racing Association - UK) et l'APAF. Depuis le début des années 2000, seules l' IF1 et l'APAF pratiquent l'activité de courses de pylônes avec des F1, et font évoluer les critères des F1 en tenant compte des spécificités nationales tout en restant très proches. Les principales caractéristiques des Formules 1 sont les suivantes : avion à train principal fixe, motorisé par un Continental O-200 ou C90, avec une hélice (non métalique) à pas fixe, ayant une masse à vide minimale de 500 pounds (227 kg), une surface alaire minimale de 66 square feet (6,1 m2). Des critères de design sont également à respecter. |
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En France, les racer de Formule 1 que l'on rencontre le plus souvent sont : les Cassutts (à ailes rectangulaires ou trapézoïdales), les MP207 Busards, les CP-80, les Shoestrings, les Midget Mustang. Il existe également des prototypes comme le CG1 (photo ci-dessous) ou des dérivés de Cassutts. |
Cassutt IIIM à aile rectangulaire
Cassutt IIIM à aile trapézoïdale
Prototype CG1 |
Afin de promouvoir la course de pylône et faciliter son accès à des pilotes n'ayant pas à leur disposition un avion de Formule 1, l'APAF propose à ces pilotes la formule « Promo Sport ».
Les spécifications techniques pour la Formule Promo Sport sont inspirées des règles américaines de la « Sport Class Air Racing Association » (SCARA) qui est reconnues par la « Reno Air Race Association » (RARA), tout en tenant compte de contraintes réglementaires ou opérationnelles nationales, notamment le fait que le circuit utilisé pour cette formule sera celui des Formules 1.
Un avion éligible pour la formule « Promo SPORT » doit respecter les 5 critères décrits ci-dessous : 1 – L'avion doit être de construction amateur et construit à partir d'un kit ou à partir d'un plan, donc ayant un certificat de navigabilité CNRA. 2 - L'avion doit être propulsé par un ou plusieurs moteurs à combustion interne dont la cylindrée totale (somme des cylindrées de chaque moteur) ne doit pas être supérieure à 1000 cubic-inches soit 16,38 litres. Dans le cas d'un multi-moteur, l'avion doit être à propulsion axial ou à motorisation rapprochée, et être assimilé officiellement à un SEP terrestre avec variante. 3 - L'avion doit avoir une masse maximale au décollage inférieure à 1350 kg. 4 – L'avion doit justifier une résistance à un facteur de charge minimal déterminé en fonction d'une vitesse de référence de l'avion. Cette vitesse de référence est la vitesse d'évolution moyenne au tour de circuit que le pilote n'envisage pas de dépasser. Elle est déclarative1. Si l'avion dépasse la vitesse de référence déclarée lors d’une activité APAF, le pilote devra justifier la résistance à une vitesse supérieure ou égale à celle mesurée s'il souhaite poursuivre l'activité de course (vols de formation, d'entrainement et de qualification compris). Cette vitesse ne pourra excéder 402 km/h (217 kts / 250 mph). Cette vitesse déterminera un facteur de charge théorique de référence associé à une trajectoire idéale du circuit. Le facteur de charge minimal devra être supérieur ou égal à 2 fois le facteur de charge théorique de référence. La formule du calcul du facteur de charge théorique de référence est déterminée dans un document de l'APAF 5 - L'avion doit être équipé d'un harnais de sécurité 4 ou 5 points. 6 - L'emploi de fluide, liquide ou gaz diffusé à l'extérieur ou à l'intérieur du moteur afin d'augmenter la puissance du moteur n'est pas autorisé.
Les types d'avions suivants sont susceptibles d'être éligibles à cette formule (liste non exaustive) : les Van's, les LongEz, les VariEz, les Capena, les Jurcas Bilouis et Tempête, les Lancairs, les avions de voltige de construction amateur. |
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Pour des raisons de sécurité et de réglementation, ce sport aérien ne peut malheureusement pas se dérouler en présence de public. La seule manière de découvrir cette activité est de devenir membre de l'association. |